Voilà ce que l'on trouve sur la page de garde de ces lieux :

Communism Is (not) Dead est un blog. Un blog est inutile. Donc Communism Is (not) Dead est inutile.

Je ne me souviens plus du nom que l'on donne à ces expressions à deux balles, mais bon, ce n'est pas le sujet... Et puis, on verra un peu plus loin qu'il n'y a pas de sujet à ce texte. Comme cette dissertation que j'ai écrit en seconde sur l'utilité des choses. Pour dire finalement que rien ne sert à rien. J'argumentais avec des exemples de l'acabit d'un livre que l'on utiliserai pour caler une table... Je vois mal comment je pourrais faire de même avec ce journal électronique, comme avec tout les autres d'ailleurs... Ma professeur de Français fut tellement épatée qu'elle me fit lire mon torchon devant toute la classe ; je m'enfonçais dans une lancinante honte au fur et à mesure de ma lecture, trouvant mon style si éloigné d'un Jean Giono. Mais, comme avec toutes mes professeurs de Français du secondaire, j'alimentais une histoire d'amour à jamais fantasmée le regard perdu dans cette jupe si fendue, le pardon s'accorda facilement.

Bref, ce n'est pas le sujet.

Vous ne trouverez rien de bien intéressant dans ces lieux, c'est un concept qu'il faut accepter. Je ne tiens pas à être lier (enfin si quelques fois), ni être reconnu par mes collègues dis blogueurs ou carnetiers (enfin si quelques fois). Mais n'est ce pas une règle acceptable quand on expose un bout de soi aux regards anonymes.

Je n'ai pas de talent particulier, je ne sais pas jouer d'un instrument de musique (je n'ai fais que du solfège au collège), ni dessiner et je n'ai toujours pas de sujet. Ma vie ressemble certainement à la vie de quelqu'un d'autre, sur six milliards, j'ai une chance. Pour preuve, cherchez autour de vous un optimiste désespérément convaincu, une paire de lunette ronde sur le nez, une manie à voter sur le bord de la gauche, un goût certain pour le beaujolais, vous m'aurez trouvé. Comme ce texte sans sujet.