Fin juillet, libre de toute attache, me voilà donc à la recherche d'un emploi. Je m'étais refusé de faire ça... Mais bon, c'est mon journal, c'est ma vie, j'y fait au moins ce que je veux.

Va falloir que je remette à jour mon visa pour l'embauche. Ça faisait longtemps tiens !

La bonne nouvelle, c'est que j'ai envie de te recontrer, toi, mon peut être futur patron qui me lit en secret. Nous parlerons de ta boite, de tes besoins, de mes perspectives, de mes compétences. Si nous avons de la chance, des affinités, nous divergerons vers les logiciels libres, Linux, Stallman, tout ça (faudra une sacrée dose de chance, je sais)... J'essayerai par divers moyens de te rassurer et de te convaincre que je suis la bonne personne, le mec qu'il te faut dans ton équipe. À la fin de notre entrevue, comme tout se sera bien passé, nous aurons l'occasion de parler un peu d'argent, cette chose qui fait vivre les supermarchés, et de nous donner un autre rendez-vous. Ainsi, tes besoins deviendrons mon verre vide à remplir, ta boite une passion commune, mes perspectives un fait concret, mes compétences l'engrenage d'une horloge, la tienne.

Un monde merveilleux, nous construirons...

Dans le monde réel, je cède, tout de fois, à la panique.

Aller Messieurs, on arrête de rigoler. Du chiffre, du chifre !